mercredi 1 février 2023

Un jour, ma fille a disparu dans la nuit de mon cerveau de Stéphanie Kalfon



Le titre assez explicite résume assez bien le point de départ de ce roman. La petite fille disparaît bien au début de l'histoire mais pour être vite retrouvée. Cependant cela déclenche chez la mère la certitude que l'enfant qui revient à la maison est une copie de l'originale. Sur cette trame de départ qui peut apparaître improbable, Stéphanie Kalfon tisse un récit habile, accrocheur, mêlant psychologie et un brin de mystère. Les pages se tournent rapidement grâce à de courts chapitres qui apportent à chaque fois des éléments qui vont alimenter le désarroi du lecteur. Folie? Réalité ? Plein de questions finissent par tourner dans la tête comme dans celles des 3 personnages principaux. La narratrice, la mère, est sans doute la mieux campée, la plus crédible parce que complexe, tordue, émouvante... Le père, moins défini psychologiquement, un peu en retrait, semble manquer de discernement et de relief. La petite fille, sans doute le maillon faible de cette histoire malgré qu'elle soit le centre de toutes les attentions, est difficilement crédible. Elle a huit ans, lance des réflexions d'ados, a des raisonnements, des remarques ou des comportement de quasi adulte et pâtit de détails peu crédibles de la part de l'auteur. Ainsi elle a des devoirs d'école à faire le soir, des équations à une inconnue (!!///mais peut être est-elle HPI, ce qui expliquerait ses saillies si censées) ou garde dans sa poche sa carte vitale (!?, Stéphanie Kalfon ne doit pas avoir d'enfant... ce qui pose une autre question, on relit chez Verticales ? ) 
Hormis ces petits détails ( mais qui font grincer à la lecture) le roman reste agréable surtout si l'on aime les récits psychologiques. 

 

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