Dans le sillage de cette nouvelle et nécessaire vague féministe, "La bonne épouse" , comédie française calibrée et enfilant avec bonne humeur beaucoup de clichés, rappelle toutefois que le combat des femmes part de vraiment très loin. Emporté par un trio épatant de comédiennes déchaînées ( Juliette Binoche en tête, qui, malgré ses nombreux rôles dramatiques dans les films de réalisateurs classieux, nous emporte grâce à son exceptionnel sens du rythme et de l'abattage), cultivant un certain esprit vintage fort plaisant ( nous en sommes en 1968, année politique s'il en est) , le film se déguste comme une petite friandise agréable. On passera vite sur les personnages très archétypaux des jeunes pensionnaires pour se laisser entraîner par cette fantaisie sur la libération féminine qui ose prendre, sur la fin, un ton de comédie musicale ( que les amateurs apprécieront).
mercredi 11 mars 2020
La bonne épouse de Martin Provost
Dans le sillage de cette nouvelle et nécessaire vague féministe, "La bonne épouse" , comédie française calibrée et enfilant avec bonne humeur beaucoup de clichés, rappelle toutefois que le combat des femmes part de vraiment très loin. Emporté par un trio épatant de comédiennes déchaînées ( Juliette Binoche en tête, qui, malgré ses nombreux rôles dramatiques dans les films de réalisateurs classieux, nous emporte grâce à son exceptionnel sens du rythme et de l'abattage), cultivant un certain esprit vintage fort plaisant ( nous en sommes en 1968, année politique s'il en est) , le film se déguste comme une petite friandise agréable. On passera vite sur les personnages très archétypaux des jeunes pensionnaires pour se laisser entraîner par cette fantaisie sur la libération féminine qui ose prendre, sur la fin, un ton de comédie musicale ( que les amateurs apprécieront).
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