Le roman survole à la vitesse d'une Harley Davidson lancée sur l'avenue des Champs Elysées déserte ces années d'avant et d'après les émeutes et les grèves de 68. On suit le parcours de trois jeunes hommes d'abord lycéens puis étudiants sans s'y attacher vraiment (seul le narrateur, plus timoré, arrive à sortir du lot). Cette absence d'empathie vient de la construction du récit dont l'histoire paraît être uniquement pensée pour permettre d'y glisser le maximum de marques mythiques ou désormais vintages, d'événements marquants, de lieux symboliques de l'époque ( autant français qu'américains), de personnalités. C'est un name droping quasi permanent. Si l'on a vécu dans ces années là, on sera être peut être sensible à cette multitude de madeleines lâchées sans retenue, sinon l'évocation risque de vous paraître indigeste. Reste, en filigrane seulement, l'évocation de l'effervescence d'une bourgeoisie en décadence qui saura tant bien que mal rebondir, même en abandonnant quelques compagnons sur le bord de la route. Un peu maigre ...
lundi 26 août 2019
Les minets de François Armanet
Le roman survole à la vitesse d'une Harley Davidson lancée sur l'avenue des Champs Elysées déserte ces années d'avant et d'après les émeutes et les grèves de 68. On suit le parcours de trois jeunes hommes d'abord lycéens puis étudiants sans s'y attacher vraiment (seul le narrateur, plus timoré, arrive à sortir du lot). Cette absence d'empathie vient de la construction du récit dont l'histoire paraît être uniquement pensée pour permettre d'y glisser le maximum de marques mythiques ou désormais vintages, d'événements marquants, de lieux symboliques de l'époque ( autant français qu'américains), de personnalités. C'est un name droping quasi permanent. Si l'on a vécu dans ces années là, on sera être peut être sensible à cette multitude de madeleines lâchées sans retenue, sinon l'évocation risque de vous paraître indigeste. Reste, en filigrane seulement, l'évocation de l'effervescence d'une bourgeoisie en décadence qui saura tant bien que mal rebondir, même en abandonnant quelques compagnons sur le bord de la route. Un peu maigre ...
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Je ne suis pas enchantée par le titre et, en lisant ta chronique, je confirme que je ne lirai pas ce livre
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