Franck, le Héros du film ( oui avec majuscule) est pompier, vous savez ces personnes qui encore en France font preuve à la fois de courage, d'abnégation et d'empathie. Volontaire, sérieux, sa passion lui fera vite monter les échelons jusqu'au jour où, lors de l'incendie d'un entrepôt, voulant sauver une partie de son équipe coincée au milieu des flammes, il sera très gravement brûlé. Sa carrière prend fin et nous le retrouvons sur un lit d'hôpital, dans le coma. S'ensuivra une lente rééducation pour retrouver un semblant de vie... Mais Franck est fort, courageux, ...
Franck, c'est Pierre Niney, acteur phare de la nouvelle génération, totalement investi dans le rôle ( il a même reçu, suite à ce tournage, une décoration honorifique remise par le général commandant de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris et la ministre des armées, ....bon....il est première classe). On le voit, fin et musclé, grimper à la corde, s'entraîner rudement, le regard fier et ardent. Puis, plus tard, bandé des pieds à la tête, le regard toujours incandescent, luttant contre la souffrance physique et morale d'un lent processus de remise sur pied. Rien à dire sur son interprétation, il est plus que parfait, autant dans l'action que dans la reconstruction. Il porte le film sur ces épaules, heureusement musclées pour l'occasion. Le film fonctionne grâce à lui, parce qu'autour, le moins que l'on puisse dire, c'est un peu le désert. Si la caserne de pompiers puis l'hôpital assurent un décor signifiant que dire de tous les seconds rôles tous assez inexistants. Anaïs Demoustier joue comme elle peut les utilités ( difficile de faire exister un rôle de sage petite instit mignonne et gentille) et les autres se contentent d'être là en décoration. Le scénario ne s'écarte pas d'un centimètre d'un parcours maintenant bien balisé au cinéma, celui du lent cheminement vers une guérison ( on pense pas mal à " Patients" ) et reste très sage ( comme l'instit ).
"Sauver ou périr" grâce à la performance de Pierre Niney, se regarde sans trop d'ennui mais emprunte sagement une voie rendue banale à force de trop vouloir lisser le propos. Reste toutefois un bel hommage à cette profession indispensable... Alors, en cette fin d'année, en plus du calendrier, pourquoi pas le film ?
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