Quelqu'un peut-il me procurer le numéro de téléphone perso de Dennis Lehane? J'en ai besoin car je dois lui demander s'il a vraiment dit en parlant de "Avant d'aller dormir" de S. J. Watson édité chez Sonatine : ""Je n'avais encore jamais vu ça : des heures après avoir fini ce livre, j'avais encore les nerfs à vif!" Ce n'est pas possible que ce soit le Dennis Lehane de "Shutter island" qui ait dit une telle anerie. Ou alors, il a été payé trés cher... Non, ce doit être un homonyme, qui, en manque de Marc Lévy ou de Guillaume Musso, a dévoré un livre avec au moins toutes les 20 pages une phrase complexe.
Par contre, je dis bravo aux éditions Sonatine pour leurs techniques publicitaires, qui fonctionnent très bien.
J'en suis le parfait exemple. J'ai été appâté par quelques critiques (qui n'ont fait que reprendre le dossier de presse) et quelques avis de-ci de-là, au gré des librairies. Tout le monde parle d'un livre qui ne vous lâche pas, au suspens haletant et garanti sans trace de sang. Un vrai thriller psychologique qu'ils disaient.
Pour moi, cela a été l'argument massu : pas de serial killer déjanté qui viole des centenaires avant d'encadrer dans son sous-sol leurs seins soigneusement découpés, je suis preneur.
J'avais lu que si l'on allait jusqu'à la troisième page du livre, on était happé, et l'on ne lâchait plus l'ouvrage jusqu'à la fin...
Je vous le dis, c'est un mensonge! A la troisième page, j'ai posé le livre et je me suis dit : " J'ai déjà lu ça mille fois". D'ailleurs ça commence exactement comme un roman récent de Frédérique Deghelt "La vie d'une autre". Bon, la suite essaie de virer au mystère, mais on s'en fout un peu, car on devine ce qui va se passer.
Mais que raconte "Avant d'aller dormir?". Prenez Christine, amnésique, qui se réveille tout les jours auprès de son mari, Ben, qu'elle ne reconnaît pas et qui lui résume sa vie tous les matins. Christine ne se souvient de rien dès qu'elle s'endort. Rajoutez un médecin, qui lui fait tenir un journal secret dans lequel elle raconte ses journées et ce qu'elle apprend de son passé. Faites mijoter l'intrigue à un train de sénateur, disons un vague rebondissement toutes les 80 pages. Nappez le tout d'un style simple, sujet/verbe/complément et vous obtenez un livre qu'il ne faut surtout pas prendre avant d'aller dormir car le sommeil vous gagnera très vite.
Un livre à fuir en somme malgré l'accroche imprimée sur le rabat de la couverture :"Mon journal intime me dit que j'ai passé ces dernières heures dans un avion en provenance de San Francisco -ce dont je n'ai aucun souvenir, puisque la seule chose qui me reste en mémoire sont ces heures passées à lire obsessionnellement "Avant d'aller dormir". Quel livre ! Et comme je l'aime!" Signé : Sophie Hannah...
Voilà ce qui arrive quand on passe de la lecture de Oui-Oui à S. J. Watson, on s'emballe pour pas grand chose, mais on vous pardonne Sophie, vous n'avez que douze ans... ( Quoi, Sophie Hannah est un auteur de polar!!! Elle devait avoir des fins de mois difficiles... ou alors on nous fait encore le coup de l'homonyme...)
Par contre, je dis bravo aux éditions Sonatine pour leurs techniques publicitaires, qui fonctionnent très bien.
J'en suis le parfait exemple. J'ai été appâté par quelques critiques (qui n'ont fait que reprendre le dossier de presse) et quelques avis de-ci de-là, au gré des librairies. Tout le monde parle d'un livre qui ne vous lâche pas, au suspens haletant et garanti sans trace de sang. Un vrai thriller psychologique qu'ils disaient.
Pour moi, cela a été l'argument massu : pas de serial killer déjanté qui viole des centenaires avant d'encadrer dans son sous-sol leurs seins soigneusement découpés, je suis preneur.
J'avais lu que si l'on allait jusqu'à la troisième page du livre, on était happé, et l'on ne lâchait plus l'ouvrage jusqu'à la fin...
Je vous le dis, c'est un mensonge! A la troisième page, j'ai posé le livre et je me suis dit : " J'ai déjà lu ça mille fois". D'ailleurs ça commence exactement comme un roman récent de Frédérique Deghelt "La vie d'une autre". Bon, la suite essaie de virer au mystère, mais on s'en fout un peu, car on devine ce qui va se passer.
Mais que raconte "Avant d'aller dormir?". Prenez Christine, amnésique, qui se réveille tout les jours auprès de son mari, Ben, qu'elle ne reconnaît pas et qui lui résume sa vie tous les matins. Christine ne se souvient de rien dès qu'elle s'endort. Rajoutez un médecin, qui lui fait tenir un journal secret dans lequel elle raconte ses journées et ce qu'elle apprend de son passé. Faites mijoter l'intrigue à un train de sénateur, disons un vague rebondissement toutes les 80 pages. Nappez le tout d'un style simple, sujet/verbe/complément et vous obtenez un livre qu'il ne faut surtout pas prendre avant d'aller dormir car le sommeil vous gagnera très vite.
Un livre à fuir en somme malgré l'accroche imprimée sur le rabat de la couverture :"Mon journal intime me dit que j'ai passé ces dernières heures dans un avion en provenance de San Francisco -ce dont je n'ai aucun souvenir, puisque la seule chose qui me reste en mémoire sont ces heures passées à lire obsessionnellement "Avant d'aller dormir". Quel livre ! Et comme je l'aime!" Signé : Sophie Hannah...
Voilà ce qui arrive quand on passe de la lecture de Oui-Oui à S. J. Watson, on s'emballe pour pas grand chose, mais on vous pardonne Sophie, vous n'avez que douze ans... ( Quoi, Sophie Hannah est un auteur de polar!!! Elle devait avoir des fins de mois difficiles... ou alors on nous fait encore le coup de l'homonyme...)
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