Vanessa Paradis a une double actualité cette année. Elle a 40 ans et sort un double album. Sous une jaquette étrange où on la reconnaît à peine, se cachent une vingtaine de titres minutieusement arrangés par Benjamin Biolay. Evidemment, malgré un écrin violoneux et pop tout n'est pas de la même eau.
Vanessa Paradis, depuis quelques années, surfe sur une image d'hippie de luxe et son album est un peu pareil. "Love songs" ressemble à une couverture patchwork, confortable et guilleret, mais si l'on regarde un à un les morceaux qui le composent, on trouve ici ou là une chanson moins évidente, un morceau qui n'accroche guère. Le tout forme un ensemble très plaisant même si, associer un carré de soie avec un carré au crochet n'est pas du goût de tout le monde.
Difficile d'aimer vingt et une chansons d'un même élan, même pour moi, qui, je l'avoue, suis extrêmement sensible au charme de la dame mais également de sa voix, qui, sur cet album, a pris une ampleur indéniable et une souplesse étonnante. Elle peut passer du grave à l'aigüe avec aisance, mélangeant les deux de façon troublante, comme sur "Les espaces et les sentiments" où l'on a l'impression qu'elle chante en duo avec ...elle même. Mais cette gravité est surtout prétexte à l'un des meilleurs titres de cet album : "L'au-delà" signé Mickaël Furnon de Mickey 3D.
Gravité dans le chant mais également dans les textes. Certains essaient d'y voir une projection de la vie privée de l'artiste mais cela donne surtout l'occasion d'entendre "Plus d'amour" , un très beau texte magnifiquement orchestré et interprété par une Vanessa à la sensibilité palpable et émouvante.
Bien sûr, tout n'est pas grave, beaucoup de morceaux balancent bien, rythmes ensoleillés et latinos, sans pourtant convaincre totalement comme si la légèreté ne convenait plus trop à la chanteuse (quoique "Mi amor" d'Adrien Gallo des BB Brunes, avec ces clappings et ses guitares, est vraiment dansant). Et c'est vrai, que personnellement, après de nombreuses écoutes , ce sont les chansons tendres ou mélancoliques qui retiennent mon attention, avec comme point d'orgue "La Chanson des vieux cons"de Benjamin Biolay, piano/voix qui lorgne vers la grande chanson avec un petit trop d'ostentation mais qui en jette et "Le rempart" de Mathieu Boogaerts avec son mélange de cordes et de rythmes savamment arrangé.
L'avantage dans cet album, c'est qu'il y en a pour tous les gouts et pour tout le monde, les fans et ceux qui par curiosité ou par le bouche à oreille iront y jeter une oreille. Et même si certains titres sont plus faibles que d'autres (notamment ceux interprétés en anglais), "Love songs" a de la tenue, du caractère et du charme, ce charme indéfinissable et si original que dégage la chanteuse à qui la maturité va vraiment très bien.
Vanessa Paradis, depuis quelques années, surfe sur une image d'hippie de luxe et son album est un peu pareil. "Love songs" ressemble à une couverture patchwork, confortable et guilleret, mais si l'on regarde un à un les morceaux qui le composent, on trouve ici ou là une chanson moins évidente, un morceau qui n'accroche guère. Le tout forme un ensemble très plaisant même si, associer un carré de soie avec un carré au crochet n'est pas du goût de tout le monde.
Difficile d'aimer vingt et une chansons d'un même élan, même pour moi, qui, je l'avoue, suis extrêmement sensible au charme de la dame mais également de sa voix, qui, sur cet album, a pris une ampleur indéniable et une souplesse étonnante. Elle peut passer du grave à l'aigüe avec aisance, mélangeant les deux de façon troublante, comme sur "Les espaces et les sentiments" où l'on a l'impression qu'elle chante en duo avec ...elle même. Mais cette gravité est surtout prétexte à l'un des meilleurs titres de cet album : "L'au-delà" signé Mickaël Furnon de Mickey 3D.
Gravité dans le chant mais également dans les textes. Certains essaient d'y voir une projection de la vie privée de l'artiste mais cela donne surtout l'occasion d'entendre "Plus d'amour" , un très beau texte magnifiquement orchestré et interprété par une Vanessa à la sensibilité palpable et émouvante.
Bien sûr, tout n'est pas grave, beaucoup de morceaux balancent bien, rythmes ensoleillés et latinos, sans pourtant convaincre totalement comme si la légèreté ne convenait plus trop à la chanteuse (quoique "Mi amor" d'Adrien Gallo des BB Brunes, avec ces clappings et ses guitares, est vraiment dansant). Et c'est vrai, que personnellement, après de nombreuses écoutes , ce sont les chansons tendres ou mélancoliques qui retiennent mon attention, avec comme point d'orgue "La Chanson des vieux cons"de Benjamin Biolay, piano/voix qui lorgne vers la grande chanson avec un petit trop d'ostentation mais qui en jette et "Le rempart" de Mathieu Boogaerts avec son mélange de cordes et de rythmes savamment arrangé.
L'avantage dans cet album, c'est qu'il y en a pour tous les gouts et pour tout le monde, les fans et ceux qui par curiosité ou par le bouche à oreille iront y jeter une oreille. Et même si certains titres sont plus faibles que d'autres (notamment ceux interprétés en anglais), "Love songs" a de la tenue, du caractère et du charme, ce charme indéfinissable et si original que dégage la chanteuse à qui la maturité va vraiment très bien.
Ci dessous,
"La chanson des vieux cons"
L'au-delà
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