Noir(e) la couverture de ce petit polar format manga, même si le titre, lui, est en blanc.
Noir(es) les premières cases de cet hommage aux films noirs américains des années 50, avec la mise à mort d'un type du haut d'une falaise, la nuit.
Noir le chien retrouvé noyé dans la piscine de la richissime Mme Boyle, qui a l'air de broyer du noir dans son intérieur luxueux (à moins que ce ne soit l'ennui qui l'habite).
Noir(e) la vie de ce brave ouvrier polonais, qui réparant illégalement la voiture de Mr Boyle, à l'âme mafieuse bien noire, se fait illico virer de son boulot.
Moins noir à priori le destin du même maintenant chômeur polonais qui se rend chez Mr Boyle, armé de la carte de visite qu'il lui avait laissé. Un nouveau travail (au noir) lui est offert.
Noir(e) l'encre du stylo avec lequel Mme Boyle écrit son numéro de téléphone sur un bristol, avec le secret espoir de revoir plus intimement ce joli petit polonais.
Noir apparaît le nouveau chemin emprunté par l'ex mécano. Son nouveau boulot consiste à descendre un type...
Vraiment très noir le destin qui semble se profiler à l'horizon pour celui qui va se laisser tenter par les charmes de veuve noire de Mme Boyle.
Noir, c'est vraiment le ton de cette petite fantaisie policière, au découpage précis et soigné.
Noir(e) très sombre, la gamme de tons employés par l'auteur pour illustrer cette histoire peu bavarde et vite lue.
Noir(es) mais absolument superbes les illustrations de Jean Claude Götting, chaque vignette pourrait faire l'objet d'une mise en cadre (noir bien sûr).
Gris est cependant mon avis pour ce petit exercice de style réussi mais manquant peut être un peu d'envergure.
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