Tout d'abord ne vous fiez pas au titre qui rappelle étrangement un article de magazine féminin et laisse supposer une histoire pétrie d'humour un peu ironique et de bons sentiments, nous en sommes assez loin. Bizarrement il m'a fait un peu penser au dernier livre de Yasmina Reza, pas par le style mais par les personnages qui se croisent sans vraiment se connaître tout à fait et surtout parce qu'encore une fois, ils sont très seuls. La grande différence avec "Heureux, les heureux" est que Pascal Morin les prend tous à une moment où leur vie va prendre une nouvelle direction, donnant à son roman un côté bien plus optimiste.
Le personnage central de cette histoire est bien une dame de cinquante ans, prof divorcée, bon chic bon genre et assez coincée qui va, de fil en aiguille, tomber amoureuse d'un sénégalais. Autour d'elle gravitent une lycéenne orpheline en rupture scolaire, un plombier noir, un costumier gay, une psychanalyste juive. Tout ce petit monde, le temps du récit va être amené à se questionner sur la direction à donner à une vie faite pour la plupart de certitudes ou de faux semblants.Cela permet à l'auteur d'aborder tout un tas de sujets de société allant de l'école, au racisme en passant par la religion ou la crise de la quarantaine, le corps vitrine.
Bien écrit avec des personnages bien campés, "Comment trouver l'amour à cinquante ans..." est agréable à lire, plus qu'un article de Marie-France mais peut être moins que le Reza. Si la première partie est bien enlevée, surtout centrée sur Catherine Tournant (Tournant ? pour évoquer "La ronde" de Schnitzler ?) la prof de français en proie aux tourments de l'amour multiracial, la seconde partie est moins convaincante de part la volonté de l'auteur à vouloir à tout prix que tous ses personnages se réunissent. Cela donne des situations un peu téléphonées et certaines ficelles narratives apparaissent un peu trop.
Cependant, on pourra aller faire un tour dans le livre de Pascal Morin car il parle très intelligemment de notre époque et donne une photographie très précise d'hommes et de femmes d'aujourd'hui en proie à une recherche de vérité dans un monde qui n'aime que le clinquant de la pseudo richesse au détriment d'une vraie richesse intérieure.
PS : Je vois dans la biographie de l'auteur qu'il est, entre autre, professeur de cinéma... Alors comment se fait-il qu'il ait laissé passer cette erreur d'attribuer le film "Tatie Danielle" à Cédric Klapisch au lieu d'Etienne Chatilliez ? (page 176)
Le personnage central de cette histoire est bien une dame de cinquante ans, prof divorcée, bon chic bon genre et assez coincée qui va, de fil en aiguille, tomber amoureuse d'un sénégalais. Autour d'elle gravitent une lycéenne orpheline en rupture scolaire, un plombier noir, un costumier gay, une psychanalyste juive. Tout ce petit monde, le temps du récit va être amené à se questionner sur la direction à donner à une vie faite pour la plupart de certitudes ou de faux semblants.Cela permet à l'auteur d'aborder tout un tas de sujets de société allant de l'école, au racisme en passant par la religion ou la crise de la quarantaine, le corps vitrine.
Bien écrit avec des personnages bien campés, "Comment trouver l'amour à cinquante ans..." est agréable à lire, plus qu'un article de Marie-France mais peut être moins que le Reza. Si la première partie est bien enlevée, surtout centrée sur Catherine Tournant (Tournant ? pour évoquer "La ronde" de Schnitzler ?) la prof de français en proie aux tourments de l'amour multiracial, la seconde partie est moins convaincante de part la volonté de l'auteur à vouloir à tout prix que tous ses personnages se réunissent. Cela donne des situations un peu téléphonées et certaines ficelles narratives apparaissent un peu trop.
Cependant, on pourra aller faire un tour dans le livre de Pascal Morin car il parle très intelligemment de notre époque et donne une photographie très précise d'hommes et de femmes d'aujourd'hui en proie à une recherche de vérité dans un monde qui n'aime que le clinquant de la pseudo richesse au détriment d'une vraie richesse intérieure.
PS : Je vois dans la biographie de l'auteur qu'il est, entre autre, professeur de cinéma... Alors comment se fait-il qu'il ait laissé passer cette erreur d'attribuer le film "Tatie Danielle" à Cédric Klapisch au lieu d'Etienne Chatilliez ? (page 176)
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