Tout les oppose mais ils vont s'apprécier, jusqu'au coup du sort qui va dévoiler un détail que l'un voulait cacher et qui brisera le lien. Cette trame dont le sillon a été des milliers de fois labouré par le cinéma, n'est ici jamais déviée de son chemin sans surprise. On assiste dans un mélange de bienveillance et d'ennui à ces aventures anglaises dans l'univers de petites gens et d'immigrés qui n'ont de Ken Loach que le décor et absolument pas le rythme d'une comédie. Nous sommes dans l'univers formaté du téléfilm, le genre qui essaie de faire pleurer le téléspectateur avec une cascade de bons sentiments, mêlant les thèmes du moment comme la religion, les requins de l'immobilier et de la finance, l'immigration.
De cette comédie pas débridée surnagent toutefois les deux acteurs principaux. Jonathan Pryce est absolument impeccable en vieux boulanger juif retors et Jérôme Holder, face à lui, fait preuve d'une remarquable présence. Le reste, patine dans la farine.
Vous irez voir "Dough, les muffins magiques",
Si vous êtes fana de tout le cinéma britannique,
Car votre copine prend des barbituriques,
Parce que vous n'avez pas lu ma critique.
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