Vous l'aurez compris "Mademoiselle" joue sur beaucoup de tableaux à la fois et aurait pu sombrer dans un grand n'importe quoi. Mais la longueur de l'ensemble ( 2h25) permet au réalisateur de prendre le temps de lier sa sauce, certes avec beaucoup d'esbroufe mais avec une maestria épatante. La prise de vue superbe, la beauté des interprètes, la magnificence des décors, l'ondulante, tournoyante ou travelingnesque caméra enrobent ce récit somme toute classique, d'une façon efficace. De boules de geishas en poulpe géant ondoyant dans un aquarium, le film se révèle au final un plaidoyer féministe pour un amour libéré de toute contrainte aussi bien sociale qu'intellectuelle. Militant et original, "Mademoiselle" est la curiosité emballante de la semaine.
mercredi 2 novembre 2016
Mademoiselle de Park Chan-wook
Vous l'aurez compris "Mademoiselle" joue sur beaucoup de tableaux à la fois et aurait pu sombrer dans un grand n'importe quoi. Mais la longueur de l'ensemble ( 2h25) permet au réalisateur de prendre le temps de lier sa sauce, certes avec beaucoup d'esbroufe mais avec une maestria épatante. La prise de vue superbe, la beauté des interprètes, la magnificence des décors, l'ondulante, tournoyante ou travelingnesque caméra enrobent ce récit somme toute classique, d'une façon efficace. De boules de geishas en poulpe géant ondoyant dans un aquarium, le film se révèle au final un plaidoyer féministe pour un amour libéré de toute contrainte aussi bien sociale qu'intellectuelle. Militant et original, "Mademoiselle" est la curiosité emballante de la semaine.
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Ce film a été un énorme coup de coeur, orginal, avec des images sublimes, une petite pépite au milieu du marasme cinématographique ambiant...
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