samedi 27 avril 2013

La soeur de l'ombre de Patricia Mac Donald


Sortant de la lecture d'un roman qui m'a assommé (et pas chroniqué ici car je ne parle que des livres que j'ai entièrement lu ), je me suis plongé dans le dix-septième polar de Patricia Mac Donald "La soeur de l'ombre". Malgré une bibliographie bien fournie, je n'avais encore jamais ouvert un de ses ouvrages. Se plonger dans l'oeuvre de cette auteure américaine, c'est comme se caler une après-midi grise devant une série télé de la même nationalité. C'est simple, pas prise de tête, pas surprenant pour deux sous, mais on lit sans s'arrêter, on tourne les pages jusqu'à la fin sans déplaisir. Ici, pas de serial-killer gore, pas de sadisme, nous sommes en compagnie d'un polar que je qualifierai de gentiment classique.
Nous avons une héroïne, Alex, jeune, célibataire et bien sûr jolie qui retourne vivre dans la maison de ses parents décédés dans un accident de la route. Elle rencontrera un séduisant voisin, lequel ne sera pas  non plus indifférent à ses charmes. Ca, c'est pour la partie sentimentale du livre, son côté romance, sûrement pour plaire à un lectorat féminin (un peu vieillissant ? ), mais loin des "Cinquante nuances de gris" (et c'est tant mieux). Ce n'est pas bien grave car cela ne prend que quelques paragraphes parmi plus de 330.
L'intrigue est plus ardue heureusement, même si un peu téléphonée. Notre jeune et belle Alex se découvre une soeur cachée que sa mère, alors adolescente, avait abandonné à la naissance. Coup de théâtre pour l'héroïne, elle passe de fille unique à soeur cadette. Mais manque de pot, celle-ci purge une peine de prison pour le meurtre de sa demi-soeur que ses parents adoptifs avaient réussi à avoir naturellement. Jolie et pure certes la belle Alex, mais également fine mouche, car elle flaire que cette affaire est un peu louche et ne va cesser de chercher à innocenter cette parente tombée du ciel.
Mêlant, enquête, country music, avec un soupçon de gay attitude, le roman nous accroche tout de suite. Si l'intrigue n'est pas à tomber par terre, Patricia Mac Donald mène bien son histoire, ménageant un rebondissement à chaque fin de chapitre, obligeant le lecteur à poursuivre même si quelquefois, le ficelle est un peu grosse. Comme nous sommes dans un divertissement léger, on passe l'éponge et l'on arrive très vite à la fin de ce polar sans même s'en apercevoir. C'est ce que j'appelle avoir du métier.
Moment de détente vite oublié, "La soeur de l'ombre" permet de passer agréablement le temps, surtout si l'on est coincé dans un long trajet en train ou en avion ou dans une location d'été un jour de pluie. 

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