Il arrive quelquefois de finir un livre sur les genoux, avec dans la tête l'envie de vite en ouvrir un nouveau.... C'est ce qui vient de m'arriver pour ce roman d'un auteur dont je n'avais pour le moment jamais parcouru l'oeuvre romanesque pourtant fort prisée par la critique.
Indéniablement
François Taillandier connaît le VIème siècle comme le fond de sa
poche. rien ne lui échappe, pas un seul général goth, wisigoth ou
ostrogoth, ni le moindre écrit un tant soit peu intelligent, ni bien
sûr le plus petit fait de guerre pourtant nombreux dans cette époque
belliqueuse. Seulement,
le pauvre lecteur que je suis, en découvrant cette érudition
partagée sans grâce, est noyé dans ce qui finalement devient, au
fil des pages, un long pensum historique. Même si le projet de nous
prouver que notre civilisation judéo-chrétienne doit beaucoup à
quelques hommes de cette lointaine époque est louable, ce roman (?)
ressemble plus à un récit historique ampoulé qu'au tableau
romanesque passionnant annoncé en quatrième de couverture. Ecrasé
par l'évocation de noms et de faits inconnus, je me suis dit que son
pari de vulgarisation était perdu par trop d'érudition et par des
personnages aux caractères trop peu définis pour permettre la
moindre empathie.
Il doit y avoir des amateurs, moi, je n'en fais pas partie.
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