Quelques jours plus tard, on apprend que Barbara a disparu. Sa jeune belle-mère ( à l'écran Maïwenn) qui se fait un sang d'encre, recherche des témoignages pour la retrouver. Elle rencontre Marc dont le parfum d'étalon lui fait instantanément jouer du cheveu, gonfler les lèvres et onduler de la croupe. L'étreinte torride est annoncée mais la soeur de Marc (Karin Viard) avec laquelle il partage le chalet ne voit pas cela d'un bon oeil. Ce n'est pas pour des prunes qu'elle cultive son allure de vamp. Pas question que sa relation incestueuse soit ternie par cette grande bringue à la tignasse savamment décoiffée ! Jouant la jalousie, elle va draguer le chef de Marc qui trouve l'aubaine trop belle pour résister. Alors qu'entre la grande tige (plus intéressée par les étreintes que par la disparition de sa belle fille) et le mâle irrésistible, on a retiré le dernier vêtement, Annie, autre étudiante dévergondée, se vautre sensuellement sur les tables de cours ou contre tous les piliers de la fac dès qu'apparaît Marc (qui, s'il continue risque d'être à bout de ressources). Elle non plus ne peut résister à cet homme qui exhale le sexe. En plus d'être plus que disponible, elle possède un atout majeur : son père est un mafieux. Alors faut faire gaffe si on ne donne pas satisfaction à la donzelle...
Non ce n'est pas un film érotique,c'est un polar que nous proposent les frères Larrieu. On dit qu'ils ont voulu décaler le genre, le passer à la moulinette de leur génie... Pourquoi pas ? Je ne suis pas sûr que ce soit bien réussi car de l'intrigue de polar, ils ne s'en sont souvenus que dans la dernière partie du film pour balancer vite fait, bien fait, deux trois rebondissements et un semblant d'intrigue policière, regrettant visiblement le marivaudage sexuel auquel ils semblent plus s'intéresser, mais ne parvenant pas pour autant à raviver l'intérêt du spectateur. Joliment filmé dans de magnifiques décors montagneux et une université fabuleuse semblable à une grande vague ondulante de verre et de béton, le film peine énormément à nous émoustiller malgré toutes ces occasions sensuelles. J'ai eu du mal à voir ce qu'ils voulaient démontrer dans leur film ou à quel jeu ils voulaient jouer... J'ai lu ici ou là qu'ils
désiraient mettre de l'absurde, de l'incongru dans un genre très codé. Pour ma part, je n'y ai vu qu'une tentative pas du tout convaincante d'un polar lorgnant parfois chez Chabrol et cherchant vainement à être original, pour finalement sombrer dans le convenu. On a plaisir à voir quelques bons comédiens se dépatouiller de dialogues et de situations hasardeuses, le tout dans un joli écrin mais c'est bien peu.
Où est passée la finesse des frères Larrieu de "Peindre ou faire l'amour" ?
Pourtant, les critiques sont bonnes... Comme je ne vais jamais au cinéma, je ne verrai ce film que s'il passe à la téloche et si je le sais.
RépondreSupprimerJ'avais aimé le bouquin de Djian
La critique est mitigée mais celle qui a pignon sur salle aime ( comme d'habitude, les frères Larrieu ont le ticket). Cependant, dans la salle quand je l'ai vu nous partîmes à 12 spectateurs et nous finîmes à 7 dont deux qui dormaient.... Je n'ai pas lu le roman de Djian, mais l'adaptation est semble-t-il très libre....
RépondreSupprimerTrès rigolote ta critique ! A part les paysages, je n'ai pas aimé ce film du tout et comme m'a dit très spontanément m'a copine en sortant du cinéma (je cite) : "plein le c.. de la sodomie, trop, c'est trop".
RépondreSupprimerElle est drôle ma copine je trouve...