A partir d'une idée scénaristique lorgnant vers le fantastique, Noémie Lvovsky nous propose un film essentiellement émotionnel, laissant totalement de côté les questions scientifiques de retour dans le temps et autres problématiques spacio-temporelles.
Camille, au début du film, a 40 ans bien sonnés au début du film, le goulot facile à cause d'Eric son mari qui vient de la quitter et d'un boulot de comédienne qui consiste à faire de la figuration dans des panouilles. Un soir de 31 décembre, elle entre chez un horloger pour faire réparer sa montre. L'homme de l'art, interprété par un Jean Pierre Léaud toujours au bord de la camisole, est à mon avis le responsable de la suite, puisque la malheureuse Camille se réveille le lendemain dans un hôpital. C'est en voyant arriver Yolande Moreau et Michel Vuillermoz, ses parents, qu'elle comprend que les choses ne sont pas tout à fait normales. Elle est tout bonnement retournée dans l'année de ses 16 ans, année lycée mais aussi celle de sa rencontre avec Eric et de la mort de sa mère. Comme elle connaît le futur, Camille va essayer de réparer les erreurs commises durant son adolescence, notamment ne pas se laisser draguer par son futur mari (ce salaud qui la plaquera 25 ans plus tard !) ou même essayer de retarder la mort de sa mère.
La très bonne idée est que Camille garde son apparence de quarantenaire. Cela apporte au film son côté décalé et hilarant. Voir Noémie Lvovsky avec son corps de femme mûre déambuler avec ses mini-jupes et ses Doc-Martens, mâchant du chewing-gum est très réjouissant. En laissant le côté fantastique aux américains qui avaient déjà traité ce sujet (Peggy Sue, retour vers le futur, ...), "Camille redouble" n'est pas pour autant un comédie de plus sur l'adolescence. Tour à tour joyeux ou touchant, le film parvient à allier chaleur et tendresse et j'avoue avoir était très ému lors de deux scènes pourtant assez différentes mais dans lesquelles on entend une chanson de Barbara (et je ne suis pas particulièrement fan de la chanteuse).
Sans pour autant être LE chef d'oeuvre de l'année, "Camille redouble" est une jolie surprise dans le paysage des comédies françaises formatées. Il est de ces films où l'on se sent bien durant toute la projection parce que pas du tout prétentieux, bien écrit et formidablement interprété jusqu'au moindre petit rôle. Vous avez surement rêvé un jour de faire un retour en arrière tout en gardant ses acquis et sa mémoire, Noémie Lvovsky, le temps d'un film, l'a fait. Une bonne raison pour aller au cinéma cette semaine.
A noter que la BO du film contient deux nouveaux titres de Gaëtan Roussel : un très court que l'on entend dans le film et intitulé : "Le bouquet" et la chanson du générique de fin : " Au bord des océans".
Camille, au début du film, a 40 ans bien sonnés au début du film, le goulot facile à cause d'Eric son mari qui vient de la quitter et d'un boulot de comédienne qui consiste à faire de la figuration dans des panouilles. Un soir de 31 décembre, elle entre chez un horloger pour faire réparer sa montre. L'homme de l'art, interprété par un Jean Pierre Léaud toujours au bord de la camisole, est à mon avis le responsable de la suite, puisque la malheureuse Camille se réveille le lendemain dans un hôpital. C'est en voyant arriver Yolande Moreau et Michel Vuillermoz, ses parents, qu'elle comprend que les choses ne sont pas tout à fait normales. Elle est tout bonnement retournée dans l'année de ses 16 ans, année lycée mais aussi celle de sa rencontre avec Eric et de la mort de sa mère. Comme elle connaît le futur, Camille va essayer de réparer les erreurs commises durant son adolescence, notamment ne pas se laisser draguer par son futur mari (ce salaud qui la plaquera 25 ans plus tard !) ou même essayer de retarder la mort de sa mère.
La très bonne idée est que Camille garde son apparence de quarantenaire. Cela apporte au film son côté décalé et hilarant. Voir Noémie Lvovsky avec son corps de femme mûre déambuler avec ses mini-jupes et ses Doc-Martens, mâchant du chewing-gum est très réjouissant. En laissant le côté fantastique aux américains qui avaient déjà traité ce sujet (Peggy Sue, retour vers le futur, ...), "Camille redouble" n'est pas pour autant un comédie de plus sur l'adolescence. Tour à tour joyeux ou touchant, le film parvient à allier chaleur et tendresse et j'avoue avoir était très ému lors de deux scènes pourtant assez différentes mais dans lesquelles on entend une chanson de Barbara (et je ne suis pas particulièrement fan de la chanteuse).
Sans pour autant être LE chef d'oeuvre de l'année, "Camille redouble" est une jolie surprise dans le paysage des comédies françaises formatées. Il est de ces films où l'on se sent bien durant toute la projection parce que pas du tout prétentieux, bien écrit et formidablement interprété jusqu'au moindre petit rôle. Vous avez surement rêvé un jour de faire un retour en arrière tout en gardant ses acquis et sa mémoire, Noémie Lvovsky, le temps d'un film, l'a fait. Une bonne raison pour aller au cinéma cette semaine.
A noter que la BO du film contient deux nouveaux titres de Gaëtan Roussel : un très court que l'on entend dans le film et intitulé : "Le bouquet" et la chanson du générique de fin : " Au bord des océans".
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