mardi 23 août 2011

Nikos Aliagas, le chagrin

Le titre de ma lettre d'aujourd'hui est très people, mais c'est parce que je n'ai rien à dire ou presque.
En fait, hier, j'ai terminé "Le chagrin" de Lionel Duroy, livre que je traîne depuis plus de 10 jours.
Je l'avais acheté, attiré par la couverture vintage et intrigué par le bandeau rouge sur lequel était inscrit :"Grand prix Marie Claire du roman d'émotion". De plus la libraire du quartier avait apposé, comme c'est la mode, un petit mot du genre : "Un moment de bonheur, un livre qui vous remuera longtemps après l'avoir refermé". Toutes les conditions étaient réunies pour une petite lecture agréable d'été. Agréable, oui mais sans plus. Lionel Duroy nous raconte sa vie avec sincérité, mais le style se rapproche plus de l'article de journal que de la prose d'Henry James. C'est sympathique parfois, agaçant à d'autres moments. Malgré tout, j'ai poursuivi la lecture jusqu'au bout, traînant le livre un peu partout mais sans réel intérêt. Je n'ai  été ni remué ni ému comme le jury de Marie Claire (qui était présidé par la comédienne Hélène de Fougerolles, la classe!), dommage...

Hier, également, je suis allé sur Europe1 vers 8h30, un peu par hasard, sûrement agacé par l'invité d'une autre station radio, et je suis tombé sur la nouvelle matinale animée par Bruce Toussaint, dont c'était la première.
Je suis arrivé au moment de la page culturelle. Chouette! L'invitée était Amélie Nothomb ( bon, on peut trouver mieux, mais reconnaissons lui un statut de bonne cliente des médias grâce à ses réparties pétillantes) qui promouvait sa parution annuelle. Elle était interrogée par la nouvelle caution intello d'Europe1 : Nikos Aliagas!
On sent que pour ce dernier ce ne sera pas facile de trouver de la crédibilité après la star ac' et NRJ et je ne suis pas sûr, à l'écoute de son interview d'hier, que son transfert vers France Culture soit pour demain.
La pauvre Amélie Nothomb a du répondre à des questions aussi pertinentes que : "Amélie, on m'avait dit que vous aviez toujours un chapeau, il est où aujourd'hui ?". Pour conclure, Bruce Toussaint nous a appâté avec l'invité du lendemain : Johnny Halliday.
Maintenant, on peut être sûr que la promotion des objets culturels est entre de bonnes mains, merci Europe 1!

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