Dans une vie de lecteur, malgré que l'on choisisse soigneusement ses livres, il arrive parfois que l'on tombe sur des ouvrages qui s'avèrent impossible à terminer. Peut être n'était-ce pas le bon moment pour les lire ? Peut être un style qui nous déplaît ? Une histoire mal fichue ? Allez savoir ! Pourtant, un éditeur a pris le risque de les publier....
Régulièrement, je vous ferai part de ces lectures récalcitrantes, de ces romans pour lesquels je ne connaîtrai jamais la fin et qui, jusqu'à présent, n'accédaient pas à la chronique. Loin de moi l'idée de les railler, juste l'envie de partager quelques difficultés que certains d'entre vous ont peut être pu rencontrer sur ces mêmes titres. Il est parfois bon de ne pas se sentir seul...
Pour cette deuxième session, un premier roman ( encore !) n'a pas réussi à m'embarquer et un auteur ultra connu et aimé m'a considérablement rasé. Commençons par celui-ci....
Oh comme il me faisait envie celui-là ! Voilà plus d'une vingtaine d'années, je m'étais passionné pour la famille Malaussène. " La fée carabine" m'avait emballé, les suivants aussi. C'était dans la série Noire, la première version, celle à pas cher et en format de poche. Depuis, Daniel Pennac, avait accédé à la collection blanche, la famille Malaussène aussi en 1995 pour ce qui semblait être le dernier épisode de leurs aventures ....
Mais voici qu'en 2017, chic !, arrive le premier tome d'une nouvelle trilogie. C'est avec gourmandise que je me suis plongé dedans. Je le reconnais, j'ai fait un plat. Les décennies ont passé, j'avais un peu oublié les personnages. Le long glossaire fourni par l'auteur, sensé nous resitué tout le monde, surprend par la quantité de personnages et, rebute un peu. Qu'à cela ne tienne, commençons la lecture. Le va et vient incessant entre le récit et la liste des héros vire au pensum. Accrochons-nous, savourons le texte, l'intrigue.... Cette dernière apparaît bien pâle... En plus de vingt ans, le lecteur de polar en a vu d'autres et des bien plus originales. Mais l'intérêt est-il vraiment là ? N'est-ce pas plutôt l'écriture de Daniel Pennac qui va emporter le tout ? Même pas ! Là aussi de l'eau a coulé sous les ponts et l'humour qui faisait mouche à la fin des années quatre-vingts, devient en 2017 totalement démodé, une suite de pénibles blagues parigotes... Alors, lassé ... "Le cas Malaussène" est parti à la benne ! ( Je vous rassure, c'est juste pour la rime, je l'ai donné à qui en avait envie...)
Régulièrement, je vous ferai part de ces lectures récalcitrantes, de ces romans pour lesquels je ne connaîtrai jamais la fin et qui, jusqu'à présent, n'accédaient pas à la chronique. Loin de moi l'idée de les railler, juste l'envie de partager quelques difficultés que certains d'entre vous ont peut être pu rencontrer sur ces mêmes titres. Il est parfois bon de ne pas se sentir seul...
Pour cette deuxième session, un premier roman ( encore !) n'a pas réussi à m'embarquer et un auteur ultra connu et aimé m'a considérablement rasé. Commençons par celui-ci....
Mais voici qu'en 2017, chic !, arrive le premier tome d'une nouvelle trilogie. C'est avec gourmandise que je me suis plongé dedans. Je le reconnais, j'ai fait un plat. Les décennies ont passé, j'avais un peu oublié les personnages. Le long glossaire fourni par l'auteur, sensé nous resitué tout le monde, surprend par la quantité de personnages et, rebute un peu. Qu'à cela ne tienne, commençons la lecture. Le va et vient incessant entre le récit et la liste des héros vire au pensum. Accrochons-nous, savourons le texte, l'intrigue.... Cette dernière apparaît bien pâle... En plus de vingt ans, le lecteur de polar en a vu d'autres et des bien plus originales. Mais l'intérêt est-il vraiment là ? N'est-ce pas plutôt l'écriture de Daniel Pennac qui va emporter le tout ? Même pas ! Là aussi de l'eau a coulé sous les ponts et l'humour qui faisait mouche à la fin des années quatre-vingts, devient en 2017 totalement démodé, une suite de pénibles blagues parigotes... Alors, lassé ... "Le cas Malaussène" est parti à la benne ! ( Je vous rassure, c'est juste pour la rime, je l'ai donné à qui en avait envie...)
Là, on va me trouver sans coeur ! C'est un premier roman et en plus, il conte les dernières moments terrible d'un amour de trente ans, un récit de fin de vie, le tout dans un magnifique paysage pyrénéen. Résumée, l'histoire est belle, de celles qui émeuvent. Hélas, la lecture ne m'a absolument pas troublé et même agacé. Jamais je n'ai réussi à entrer dans le récit, à être en empathie avec les personnages. Malgré une évidente envie de donner au texte une saveur vivifiante, Marine Westphal use et abuse de façon inconsidérée de la métaphore. Je me demande si une phrase du livre y échappe ! Du coup, cela part dans tous les sens. Certain(e)s y ont vu une écriture poétique ...moi j'y ai surtout eu l'impression de mise en distance et d'évitement. Alors, j'ai buté sur cette figure de style tant de fois utilisée, et ce récit de quitter la vie dans la dignité ne m'a ni ému, ni troublé, juste énervé. Et "La téméraire" n'aurait jamais du quitter les piles du libraire...
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