lundi 7 mars 2022

Robuste de Constance Meyer


Il y a des films dont on peut se demander ce qu'ils cherchent à nous raconter. Prenez donc "Robuste". Est-ce un face à face entre deux humains dont les apparences robustes masquent une sensibilité certaine? Ou l'opportunité de faire tourner un monstre sacré du cinéma en essayant de dresser un portrait un peu plus intime ? Un peu des deux sans doute et hélas, à l'écran, il n'y a pas réellement de rencontre des deux personnages et franchement, le portrait sensible de Depardieu, on s'en moque un peu. 
A l'écran, nous avons le grand acteur français qui joue un personnage de star de cinéma. Donc pour la composition, on repassera. Le but de la réalisatrice a consisté à le poser dans le cadre et essayé de le faire jouer un peu... Faut reconnaître que ça marche mollement, même en collant Gérard devant des poissons des abysses pour la métaphore. La bonne idée était toutefois de lui mettre en face une jeune comédienne qui tient la route, ce qui est le cas de l'excellente Déborah Lukumuéna. Malheureusement pour elle, la faute à un scénario un peu plat, la partition à défendre reste ténue et surtout se retrouve finalement assez isolée du grand Gégé. La rencontre n'existe presque pas et le film patine mollement durant son heure et demie, laissant le spectateur un peu perplexe devant une certaine vacuité. 





 

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