lundi 23 janvier 2017

Festival Premiers Plans 2017, jours 1 et 2


Me voilà pour la semaine au festival Premiers Plans d'Angers, le festival des premiers films ( longs ou courts) français et européens mais surtout un festival fait aussi pour le public, venu très nombreux.
La compétition est ouverte depuis deux jours et nous avons vu quatre longs métrages pas inintéressants mais pas emballants non plus....tout du moins vu de ma fenêtre. Le premier à ouvrir le bal, fut le succès surprise du box office italien, qui, en plus, a raflé une remorque David di Donatello ( le version transalpine de nos Césars).  " On l'appelle Jeeg Robot" de Gabriele Mainetti, sorte de revisite du cinéma de Tarantino à la sauce bolognaise, est plus proche d'une série B que du grand film d'auteur. La salle a souri, hurlé lorsque les petits orteils volaient à l'écran, a passé un bon moment mais a sans doute très vite oublié ce mix super héros/gore.
La France est entrée en lice avec " Compte tes blessures" de Morgan Simon, film sensible et fragile, porté par une interprétation sans faille et un joli regard, mais sans doute un peu trop sage. Puis, Grand Corps Malade est venu présenté son " Patients", film racontant sa renaissance après son accident. Cette chronique évidemment touchante a conquis le public qui l'a acclamé debout ( Prix du public sans doute assuré). Pourtant, le film, au-delà de son sujet, m'a paru assez proche d'un joli téléfilm et souffre de quelques soucis de mise en scène ( histoire d'amour ratée) et d'un interprète principal bien plus crédible dans son jeu corporel ( la rééducation) que dans son interprétation. Pour terminer, la jeune cinéaste française Lidia Leber Terki est venue présenter " Paris la blanche" délicat portrait d'une épouse kabyle à la recherche de son mari parti en France depuis 48 ans. Le film est assez fragile, avec un scénario un peu léger mais reste touchant par la délicate interprétation de Tassadit Mandi,
Côté courts- métrages, ayant raté la projection des premiers courts européens ( mais je me rattraperai demain) , les quatre courts français présentés, très différents, ont un peu divisé le public.... Entre ennui ou extase pour ( "Viré" de Hugo Rousselin), visionnage poli ou joli portrait en creux de l'Algérie d'aujourd'hui ( " Le jardin d'essai" de Dania Reymond ), plaisir de voir quelques acteurs connus dans une petite comédie pétillante ou banal petit sketche ( "Après Suzanne" de Félix Moati avec Vincent Lacoste, François Morel, Patrick d'Assumçao, Zita Hanrot ), facilité pour certains, voire gêne de voir des corps nus ou très joli initiation sensuelle ( "Blind sex" de Sarah Santamaria- Mertens), le public est sorti un peu dubitatif. Pour ma part, par sa mise en scène très réfléchie et sensuelle, par la formidable interprétation de sa comédienne principale, Camille Goudeau, par la force d'un sujet vraiment original, "Blind sex" m'a paru  très très prometteur !
Voilà, pour aujourd'hui, je laisse de côté mon ordi et je file dans les salles faire de nouvelles découvertes !

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