Vous voulez voir un film confortable, énième variation autour d'une personne ayant un certain savoir et le faisant partager avec des exclus de la société ( ou des ados rebelles ou des élèves que l'on qualifie de sauvageons) ? Le nouveau long-métrage d'Etienne Comar est fait pour vous ( ainsi vous aurez votre dose mensuelle de sollicitude, de bienveillance cinématographique puisque il en sort sur nos écrans, au moins un par mois avec le même canevas).
Ici, nous avons donc un chanteur lyrique face à des femmes en prison. C'est l'homme que nous suivons surtout car il renferme quelques petits secrets et problèmes personnels. Les personnages féminins n'existent, comme d'habitude, que par leur présence face à leur éducateur provisoire ( juste quelques plans rapides de leur solitude en cellule) et répondent évidemment à des archétypes dont elles ne sortiront au fil de l'histoire qu'à la marge. Vu et revu, le film ne mérite guère d'attention s'il n'y avait encore une fois une réelle performance d'Alex Lutz, totalement immergé dans son rôle. Cet acteur est absolument capable de tout jouer en étant parfaitement crédible, du vieux chanteur ringard au champion de tennis et ici en chanteur lyrique délicat au bord du gouffre existentiel. Rien que pour lui, le film peut être vu. Certes il y a aussi Agnès Jaoui, évidemment parfaite en femme taciturne mais sans filtre et Hafsia Herzi qui par contre n'a rien à jouer dans un film qui ne fait au final que la part belle au héros masculin.
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