Vous ne le saviez peut être pas , mais désormais, la ville du polar au cinéma, c'est Reims. On reste dans des lieux producteurs de liquides alcoolisés, les nombreux peoples invités boiront donc du champagne à la place du Cognac ( quand c'était à Cognac) ou du très bon vin quand il se déroulait à Beaune ( mais chut, ne plus citer cette ville comme l'a donné à penser Bruno Barbe le directeur du festival lors de son discours à la cérémonie d'ouverture). Heureusement que les lieux de productions viticoles sont nombreux en France... Nous voilà donc à Reims qui se réjouit d'accueillir le festival car cela fera super élégant dans son dossier de candidature pour être capitale française de de la culture ( dixit le maire de la ville qui, comme toute ville un peu importante se lance dans ce concours).
Avant de découvrir le premier film de la compétition, il y a eu, après quelques inévitables discours et la présentation des 3 jurys, (un mix, cinéma/littérature : Camille Laurens, Santiago Amigorena, Géraldine Pailhas, Niels Arestrup, ...), un hommage au réalisateur américain Walter Hill ( Driver, 48 heures, les guerriers de la nuit, ...) que l'on peut qualifier d'enflammé. Philippe Rouyer, avec son emphase habituelle, n'a pas lésiné sur les compliments ni sur l'admiration du moindre coup de feu anodin, lui trouvant une dimension évidemment génialement cinématographique. Comme le réalisateur était là, l'octogénaire un peu claudiquant a dû apprécier. Les images de son prochain film présentées en exclusivité laissent cependant penser qu'il encore beaucoup d'énergie...
Et puis le premier film de la compétition fut projeté : "Entre la vie et la mort" du réalisateur franco-chilien Giordano Gederlini, production belgo/hispano/française avec pour l'Espagne Antonio de la Torre, pour la Belgique Olivier Gourmet et pour la France Marine Vacth. Ce film européen s'il en est, a visiblement bien plu au public, sans doute resté sur la plutôt bonne idée d'un scénario qui ne dit pas tout au départ mais qui s'enfonce hélas vers quelques facilités scénaristiques ( notamment dans les scènes d'action) et s'essouffle dans une deuxième partie qui peine à remettre d'aplomb les nombreuses pistes abordées.
Pour la suite, la sélection s'annonce alléchante ... Alors laissons les peoples se rincer au champagne et vive le cinéma !
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