La quatrième de couverture nous promet le meilleur. Le New-York Times a ressenti un véritable choc, le récit va nous emporter dans une "tension extrême". L'autrice est qualifiée de " digne héritière de Patricia Higsmith" ( pourtant un peu oubliée de nos jours) et l'actrice Elisabeth Moss ( "Mad Men", " The Handmaid's Tale" ) a tellement été captivée par cette histoire qu'elle en a acheté les droits d'adaptation. Parfait donc pour passer un sacré moment de lecture.
L'histoire débute très bien ( enfin disons sur 20 pages) avec, l'héroïne, Mrs March, d'emblée antipathique. Ca change de ces oies blanches fragiles. Ici, c'est une femme issue de la grande bourgeoisie, mariée avec une sorte de Guillaume Musso américain, hautaine, dédaigneuse avec son employée de maison, bourrée de vieux principes. Elle part en vrille dès le premier chapitre avec une réflexion de sa boulangère qui a adoré le dernier best-seller de son mari et rajoutant qu'elle ressemble tellement au personnage principal du livre.... Stupéfaction de Mrs March qui blémit sous son maquillage, car son époux raconte l'histoire d'une prostituée très moche que personne ne veut utiliser. Déjà, on tique vaguement devant l'incongruité de ce départ, mais pourquoi pas ...
L'histoire débute très bien ( enfin disons sur 20 pages) avec, l'héroïne, Mrs March, d'emblée antipathique. Ca change de ces oies blanches fragiles. Ici, c'est une femme issue de la grande bourgeoisie, mariée avec une sorte de Guillaume Musso américain, hautaine, dédaigneuse avec son employée de maison, bourrée de vieux principes. Elle part en vrille dès le premier chapitre avec une réflexion de sa boulangère qui a adoré le dernier best-seller de son mari et rajoutant qu'elle ressemble tellement au personnage principal du livre.... Stupéfaction de Mrs March qui blémit sous son maquillage, car son époux raconte l'histoire d'une prostituée très moche que personne ne veut utiliser. Déjà, on tique vaguement devant l'incongruité de ce départ, mais pourquoi pas ...
La suite se révèle encore moins convaincante. Alors que le lecteur a bien compris que Mrs March est un rien perchée, voire devenant petit à petit complètement folle, l'auteure, sans doute pour intriguer, perdre le lecteur dans ses convictions, s'acharne à proposer en plus un suspens auquel il est difficile de croire : Son mari ne serait-il pas un assassin machiavélique ? Sauf que ça ne fonctionne pas du tout, avec un personnage de Mr March totalement fantomatique et pas du tout mystérieux et une avalanche de détails qui surjouent l'état de démence de plus en plus prégnant de l'héroïne. Et quand arrive la conclusion, il y a longtemps que l'on n'y croit plus et que le choc promis ( par la 4ème de couverture) fait pschitt.
Je ne sais pas quel scénario tireront ceux qui adapteront ce roman, mais on peut déjà soupçonner le navet grotesque qui les guette.
Il faut toujours se méfier des chocs des journaux NY !!
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