mercredi 29 janvier 2020

Un jour si blanc de Hlynur Pàlmason


Voici deux ans nous avions pu être émoustillé par le premier long-métrage de Hlynur Pàlmason  "Winter Brothers", audacieux mélange de cinéma psychologique et de références à l'art contemporain. Son deuxième qui arrive cette semaine sur les écrans ( après un passage au festival Premiers Plans où son acteur principal, Ingvar Eggert Sigurosson a obtenu un prix d'interprétation mérité), confirme l'appétence du réalisateur pour les récits psychologiques. La partie référence à une certaine production artistique actuelle n'a pas été abandonnée mais s'intègre plus subtilement à la narration ( on y trouvera de fortes références aux écrans de toutes sortes avec une esthétique de vidéos exposées dans des musées mais aussi une tentation de placer souvent la couleur violette ), laissant en première ligne les tourments du héros principal, nombreux, car veuf récent et soupçonnant son épouse de l'avoir trompé. 
Les grands espaces froids et brumeux restent la toile de fond de prédilection du réalisateur. Et c'est donc dans un brouillard certain que nous entrons dans le film, brouillard qui peine à s'effacer tant la mise en place s'avère très lente, On pourrait se perdre, voire s'endormir dans le confort douillet de la salle bien chauffée mais, petit à petit, le film finit par prendre de l'ampleur jusqu'à l'improbable, frisant le gore qui ne restera fort heureusement que dans la tête du personnage principal. 
Moins réussi que " Winter Brothers" mais tout autant psychologique, "Un jour si blanc" finit par attraper l'attention  grâce à une deuxième partie sous haute tension....mais dans le froid, le gris et la brume. 




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