jeudi 4 mars 2021

Journal sexuel d'un jeune garçon d'aujourd'hui de Arthur Dreyfus ( préambule)

 

Aujourd'hui sort le nouveau d'Arthur Dreyfus et, rassurez-vous, je n'ai pas encore lu les 2304 pages ( non il n'y a pas d'erreur, c'est bien 2304 pages!) de l'ouvrage. Il est simplement posé là, attendant que je prenne. Peut être avez-vous lu ou entendu ici ou là, quelques commentaires ou interviews de ou sur l'auteur, que son gros engin littéraire suscite. L'auteur, dans les médias qui bandent pour son livre, essaie de dynamiter les commentaires peut être moqueurs ( "Ouais, il fait toujours son intéressant !"), peut être haineux ( " Ces homos nous gonflent" ), en présentant ces quelques années de vie comme un voyage précis, littéraire, intime ( je résume bien sûr). Rien que dans son prologue, il donne le ton: 

"Pendant plusieurs années je me suis épuisé à écrire et à baiser. 

Chaque minute de plaisir entraînait des heures de travail. "

Et le prologue se termine par ceci : 

"Le journal qui suit raconte cette aventure née dans mon ventre, vécue contre mon sexe, observée par mon corps, et fixée avec mes doigts sur le clavier. "

On pourra dire que c'est narcissique, nombriliste... Peut être, ... La réponse ne pourra venir qu'après lecture. 

Justement, parlons-en de cette lecture, dont, vu la taille de la bête, grosse, trapue, lourde, le compte-rendu sera livré ici par épisodes....disons toutes les 300/330 pages ( c'est l'avantage du journal, il peut se prendre et ensuite être abandonné pour effeuiller d'autres ouvrages). 

Pour vous donner une petite idée de la taille du Arthur Dreyfus, je lui ai fait rencontrer un collègue de rayon ( qui plaît beaucoup). Ca donne ça : 



Avouez qu'il y a de quoi combler tout lecteur en recherche de gros calibres ( livresque bien sûr, ...). 

On me dira que le gros calibre ne fait pas le bon livre. C'est vrai...mais tant qu'on n'y a pas goûté comment savoir ? 

Si vous lisez cette (pré)chronique, vous devez vous demander pourquoi je m'inflige, m'oblige, me jette sur ce "Journal sexuel d'un garçon d'aujourd'hui". Ben, c'est simple, pour le sexe. Je veux du cul, de la bite, de ... Non, pas tout à fait... Si vous naviguez dans ce blog, vous verrez que depuis longtemps je lis Arthur Dreyfus, que j'apprécie en général ses romans, que je lui trouve un sacré talent et un sacré culot. Et ne venez pas me dire que c'est quelque part de la connivence, que je l'ai rencontré... et tout le toutim... D'abord, il ne drague et n'use que des jeunes gens et ensuite, surtout, c'est toujours un vrai plaisir de lire un écrivain jeune trentenaire qui ose et fait feu de tout bois. 

Et s'il fallait avoir une dernière justification, ce livre se veut une oeuvre de salubrité publique dont la dernière phrase à la page 2304 résume le but de tout ça : " Il faut en finir avec le malheur d'être gay". 

Rendez-vous dans quelques jours pour la suite de cette aventure littéraire ( on a les aventures qu'on peut). 

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